Bénéficiant d’une très grosse cote auprès des supporters, Benoit Cheyrou reconnait un manque cruel de réalisme de ses coéquipiers et de lui-même qui ont coûté bien des désillusions depuis le début de saison. « Je préfère parler de marge de progression et elle est énorme chez nous. Dans la circulation du ballon ou la maîtrise du jeu, on peut encore progresser. (…) Il faut que l’on soit fort dans la détermination, la concentration. (…) Ce réalisme que les grandes équipes ont, on doit arriver à le palper pour franchir un palier, parce que des matches comme à Lens, c’est la majorité des matches de championnat quand on joue à l’OM. »
Et c’est bien un domaine où Bordeaux excelle en France, ce qui leur permet depuis un an environ de minimiser le nombre de défaite dans les périodes de moins bien. Les olympiens devront s’en inspirer pour progresser au classement car il sera difficile de faire mieux qu’actuellement si ces carences ne sont pas résolues.