Le match Bordeaux-Marseille restera plus dans les mémoires pour son contexte extra-sportif que pour sa qualité sportive. Que ce soit pour l’arbitrage d’une indicible médiocrité de monsieur Duhamel ou pour les commentaires des consultants de Canal +, dont la partialité et les moqueries envers Brandao frôlaient souvent l’abjectitude, au minimum aussi pitoyables, l’ensemble du monde olympien rumine sa frustration.
Entre ceux qui oublient le règlement quand il doit profiter à l’OM – on a notamment en tête les propos de Christophe Dugarry, qui ne sait visiblement pas qu’on peut avoir un carton rouge en taclant par derrière avec les deux pieds décollés sans pour autant se trouver en position de dernier défenseur – et ceux qui oublient que Bordeaux n’a pas eu l’once d’une demi-occasion lors de ce match, il y a de quoi se révolter.
Ainsi, Christophe Dugarry revient dans les colonnes de L’Equipe sur la prestation de l’équipe de Didier Deschamps :
« Quand je vois ce que son équipe a proposé, je suis plus inquiet par les quatre-vingts premières que rassuré par les quatorze dernières. L’OM ne peut pas se contenter de jouer un quart d’heure. (…) Je ne dis pas que Marseille a joué petit bras. Je dis qu’il s’est montré poussif et frileux. (…) En termes de qualité, de réglages, de mobilité, de confiance et de mental, Marseille est très loin de Bordeaux et de Lille depuis le début de la saison. »
Si l’on expliquait rationnellement les portes ouvertes enfoncée maladroitement par Christophe Dugarry, serait-il capable de revoir son jugement, voire de le teinter d’objectivité ? Malheureusement, on semble en mesure de donner la réponse…
