Si un joueur a particulièrement fait parler de lui autour du Clasico sans jamais y participer, c’est bien Hatem Ben Arfa. Montant en puissance depuis le début de l’année 2010, le jeune joyau olympien se réjouit de fouler la pelouse du Parc des Princes pour la première fois vêtu de la tunique bleue et blanche. Il avoue ainsi sur le site de L’Equipe :
« Ce sera particulier pour moi car je n’ai encore jamais fait de clasico, il y a toujours eu de petites choses qui m’en ont empêché, mais on devra avant tout viser la victoire. Prendre les 3 points contre Nancy, et Paris, c’est pareil ».
Si les Marseillais, et Ben Arfa avec, vont vendre chèrement leur peau, ils ne vendront pas pour autant la peau de l’ours avant de l’avoir tué. C’est à ce sujet que le numéro 10 olympien rappelle qu’il faut faire « attention à la bête blessée, c’est toujours dangereux ».
« Ce qui ne me tue pas me rend plus fort », écrivait Nietzsche dans Le crépuscule des idoles. Hatem Ben Arfa a dû méditer cet aphorisme plus que de raison et entend bien montrer au monde du football que le train des injures des pseudo-spécialistes glisse sur les rails de son indifférence. Cela commence par un grand match dimanche soir au Parc.