Interrogé sur son faux-départ de l’Olympique de Marseille cet été après l’éviction de Pape Diouf à la tête du club, José Anigo s’est de nouveau expliqué sur cet épisode dans les colonnes du journal L’Equipe. « J’ai essayé d’aider Pape plusieurs fois. J’avais rencontré Acariès, Labrune et Boukobza à Paris, et je pense que j’avais réussi à ce que Pape reste à la tête de l’OM, mais, dans la foulée, il y a eu l’article dans L’Équipe Magazine. Ça l’a remis en difficulté. J’ai donc poussé mes dirigeants en mettant ma démission dans la balance. Après de longues discussions avec des amis, avec ma famille, j’ai finalement décidé de rester. Certains se sentaient abandonnés, j’étais comme une identité OM. J’ai essayé d’expliquer ça à Pape, mais je ne sais pas s’il a compris. »
Anigo a choisi le clan Louis-Dreyfus à l’honneur. Une position qu’on peut comprendre mais qu’il parait difficile d’estimer. Dommage ! Le directeur sportif est aussi revenu sur l’une des grandes idées des Louis-Dreyfus : Jean-Pierre Bernès. « Il n’était pas question de travailler avec lui. (…) Je n’ai pas besoin de cirer les pompes à un agent pour faire ma carrière. Dans le cas contraire, je serais parti et sans scandale. » Et là on peut le comprendre réellement !