Se rappelant des précédentes désillusions, José Anigo reste méfiant à l’approche d’une troisième finale au Stade de France. Il ne « veut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuer » et estime qu’aucun préparatif ne sera nécessaire, seul la victoire comptera pour le directeur sportif.
« Il n’y a pas d’ébullition ni de projets autres que de faire un bon match samedi contre Bordeaux. On aurait tellement aimé gagner lors des deux dernières finales de coupe de France qu’on s’est pollué l’esprit. Là, on n’a rien prévu en cas de victoire .En tant que Marseillais, je serais très heureux de gagner un titre. Une finale, ça se gagne ! Je suis sûr en tout cas que ce sera un bon match qui se jouera sur des détails comme les coups de pied arrêtés », déclare le dirigeant marseillais en conférence de presse.
L’olympien ajoute également que « la coupe de la Ligue, c’est un titre comme les autres, ça a la même importance qu’une Coupe de France. » La pression envahit peu à peu les têtes des marseillais à l’image d’un José Anigo serein mais anormalement prudent lors de ce point-presse à la Commanderie.