Deschamps : « choisir, c’est éliminer »

Après une piteuse rencontre, remportée tant bien que mal par les Phocéens, il est de coutume de s’attarder sur l’arbitrage, le manque de chance, les choix de l’entraîneur et en dernier recours, la solidité de l’équipe adverse. Interrogé sur son groupe et sa gestion face à l’équipe sochalienne, Didier Deschamps se défend avec comme argument […]

Après une piteuse rencontre, remportée tant bien que mal par les Phocéens, il est de coutume de s’attarder sur l’arbitrage, le manque de chance, les choix de l’entraîneur et en dernier recours, la solidité de l’équipe adverse. Interrogé sur son groupe et sa gestion face à l’équipe sochalienne, Didier Deschamps se défend avec comme argument de poids, la réussite et l’état d’esprit de son équipe.

« Il y a un groupe. Je sais que pas tout le monde est heureux et que par exemple Taye Taiwo était déçu de sortir contre Sochaux, et je le comprends. D’autres n’ont pas débuté et voulaient débuter mais ce n’est pas facile pour moi aussi. Je fais des choix et je les assume et le plus important, c’est le groupe. Il faut passer par-dessus la déception car si les objectifs individuels importent plus que le collectif, il y a danger. La victoire solidifie le groupe et donne plus de confiance. Et tout le monde aura gagné à la fin, celui qui a joué 10 minutes, 10 matches ou 30 matches. Choisir, c’est éliminer comme me disait un entraîneur bien plus expérimenté. Après, les joueurs me donnent raison ou tort mais j’ai confiance en eux et j’aurai besoin de tout le monde. Et depuis un moment, il y a cet état d’esprit qui est indispensable. »

Au sortir de ce genre de match, on aura surtout tendance à se dire : tant pis pour la manière, seule la victoire est belle. Néanmoins, on ose espérer que les prochains matchs seront l’occasion pour l’OM de se montrer sous un jour meilleur.

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