Cheyrou, remplaçant malheureux

Cheyrou a de la concurrence. Cette affirmation était vraie lorsque Charles Kaboré n’était encore qu’une jeune pousse qui tentait d’acquérir ses galons. Mais, à l’heure actuelle, c’est un fait, c’est bien l’inverse qu’il faut dire. Kaboré aura certes bénéficier de la blessure de Cheyrou pour s’imposer mais il aura surtout convaincu son coach, Didier Deschamps. […]

Cheyrou a de la concurrence. Cette affirmation était vraie lorsque Charles Kaboré n’était encore qu’une jeune pousse qui tentait d’acquérir ses galons. Mais, à l’heure actuelle, c’est un fait, c’est bien l’inverse qu’il faut dire. Kaboré aura certes bénéficier de la blessure de Cheyrou pour s’imposer mais il aura surtout convaincu son coach, Didier Deschamps. Un entraîneur conscient de ce que vit l’ancien auxerrois mais qui ne renie pas ses convictions.

« Je sais, ce n’est pas une situation facile. J’ai été joueur aussi. Cela m’est arrivé. Je sais ce qu’il peut ressentir. À chaque fois, je sais aussi que je ne fais pas plaisir à tout le monde. Mais je peux lui dire tout ce que je veux, ça ne va pas le rendre plus heureux. De toute façon, on est dans une logique d’objectifs collectifs. Ensuite, c’est vrai, il y a aussi des objectifs individuels, mais ceux-ci ne peuvent pas prendre le pas sur les ambitions du groupe. Une saison, c’est neuf mois de compétition. Si on a 72 unités aujourd’hui, c’est qu’il y a eu des points glanés auparavant avec des joueurs qui évoluaient, alors, davantage que ceux alignés actuellement. C’est la vie d’une équipe. Les schémas que je veux mettre en place et la forme du moment sont des paramètres primordiaux dans mes choix. »

Difficile pour le joueur mais aussi pour le supporters qui apprécient Cheyrou. Mais seul Didier Deschamps a toutes les données en main pour composer son équipe.

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