Battu par l’OM hier soir (3-1), Frédéric Antonetti a donné son opinion à L’Equipe au sujet de la rencontre et du titre remporté par le club marseillais. L’entraîneur rennais a profité de l’occasion pour rendre hommage aux disparus de Furiani du 5 mai 1992 « Le 5 mai, c’est une date qui compte pour moi. Il y a eu une grande catastrophe chez moi. Je voudrais donc qu’on pense aux victimes. »
Le technicien corse a ensuite livré son analyse de la soirée : « Marseille est une équipe solide, athlétique, réaliste. On n’a pas su casser leur rideau défensif. Sur deux actions qu’on aurait pu éviter, Marseille a gagné le match. C’est un peu sévère pour le Stade Rennais. On n’a pas été assez incisifs devant. Par manque de lucidité…. Marseille n’est pas sorti. Ils ont attendu. Les deux buts qu’ils marquent après, c’est deux erreurs de notre part. Marseille est très réaliste, très costaud. La réussite de ce soir vient de quatre ou cinq ans en arrière. La force de Didier Deschamps, c’est d’avoir bien analysé les défauts de l’équipe de l’année dernière, qui était déjà une belle équipe. Il a apporté le côté athlétique et la touche technique de Lucho, qui joue toujours juste. Bordeaux est plus joueur. Marseille est plus à l’italienne. »
L’ancien capitaine de l’équipe de France a assurément retenu quelque-chose de ses expériences transalpines. Il est heureux que ce soit Marseille qui bénéficie aujourd’hui de son expérience.