Lorsque Lucho Gonzalez d’un superbe intérieur du pied gauche de 25 mètres vient donner définitivement le titre de champion de France à l’Olympique de Marseille, c’est Gabriel Heinze, parti du banc de touche, qui vient lui sauter dessus et l’étreindre. La complicité entre les deux argentins est évidente. Deux grands joueurs et deux grands hommes. Normal dès lors que le défenseur ait une pensée pour son ami qui ne jouera pas le Coupe du Monde.
« Je suis triste et si je le suis pour lui, vous imaginez ce qu’il doit ressentir. (…) Je connais aussi le rapport de Lucho à ce maillot… Il a vécu des moments durs cette année. Après Rennes, je l’ai embrassé et je lui ai soufflé : tu vois, tu as fait fermer la bouche à tout le monde. Tu es un grand monsieur, un grand joueur ! »
Il est tout de même dommage que Lucho, à la vue de sa saison, ne soit pas dans le groupe albiceleste. L’Argentine aura peut-être à regretter ce choix vu la saison du milieu phocéen.