Mbia croule sous les offres. On peut le comprendre après une telle saison. En difficulté lors de la première moitié du championnat, il a ensuite explosé à un poste qu’il a pourtant crié détester, celui de défenseur central. Par ailleurs, le camerounais n’a jamais caché que l’OM n’était pour lui qu’un « tremplin ». On pourra néanmoins s’interroger sur l’oeuvre médiatique d’un garçon décrit comme joueur, notamment envers la presse.
Après le Bayern Munich, en tout cas, c’est au tour d’Arsenal de s’intéresser de trop près au défenseur marseillais. Un intérêt qui agace d’autant plus quand on connaît l’histoire magique qui lie l’OM à Arsène Wenger. Celui-ci n’avait pas hésité, dans les années 90, à accuser l’OM de corruption lors d’une déroute 0-3, à Monaco ! Comme si l’OM avait besoin de ça… Depuis, le coach londonien n’a d’ailleurs cessé de jeter le doute sur les performances marseillaises ou, sur le club. Ce qu’il ne pourra nier, par contre, c’est que le staff olympien a eu du nez en recrutant Mbia (et Nasri en son temps !). Un transfert au montant décrié à l’époque (12 millions d’euros) mais qui prend tout son sens aujourd’hui.
Avec encore trois années de contrat, on espère que Stéphane Mbia ne nous fera pas une « Drogba » en quittant le club un an après l’avoir rejoint… Mais les dirigeants marseillais ont-ils bien la main sur le dossier ? Certains sources (plus ou moins fiables) parlent déjà d’une clause libératoire existante sans que l’information n’ait été confirmée officiellement. Reste à savoir si elle existe … ou pas !