Bien difficile de comprendre quel bénéfice la FIFA tire de la situation dans laquelle se trouve l’équipe de France. Toujours est-il que le secrétaire général de l’instance mère du football a fait savoir qu’il n’admettrait pas que le gouvernement hexagonal se mêle des affaires de son sport : « s’il y a ingérence politique dans les affaires de la Fédération française de football, on réagira, comme on le ferait dans n’importe quel pays. (…) Le pouvoir politique ne peut exiger la démission d’un dirigeant de football. » La sanction pourrait aller jusqu’à la réattribution de l’organisation de l’Euro 2016. Autrement dit, l’OM pourrait bien y perdre son Stade Vélodrome « new look ».
Espérons donc que le départ des responsables des maux des Bleus se fera sans heurt. Il serait quand même hallucinant que des hommes tels Noël Le Graet, Frédéric Thiriez ou Jean-Pierre Escalettes, qui ont eu plus que leur chance pour faire leurs preuves et qui paraissent tout juste bons à gérer les problèmes du football amateur, aient encore besoin qu’on leur rappelle qu’il leur faut assumer leurs erreurs.
