Sampaoli répond aux critiques

En conférence de presse, Jorge Sampaoli a répondu aux reproches qui lui ont été faits, ces dernières heures. Il a d’abord expliqué les difficultés éprouvées par son équipe contre Nice (1-4), puis commenté les nombreux buts encaissés lors des derniers matchs. Il a enfin indiqué ne pas prendre connaissance des critiques et faire de son mieux pour préparer ses joueurs.

Jorge Sampaoli

Face aux médias, le coach argentin est revenu sur les choix qu’il a réalisés lors du match contre l’OGC Nice : « Nous avions pris ces décisions avant le match et cela correspondait au style de jeu de nos adversaires. Nice est une équipe qui bloque beaucoup l’axe du terrain donc on a décidé de mettre Payet axe gauche pour qu’il puisse profiter des espaces sur les côtés. En attaque, Nice a une très grande force sur les côtés. L’idée était de neutraliser leurs ailiers. Est-ce que je reprendrais les mêmes décisions ? C’est difficile. Le plus gros problème, c’est le manque de jeu lors de cette rencontre. On a perdu en stabilité avec l’absence de Kamara. Si je devais reprendre des décisions, j’aurais peut-être refait la même chose défensivement, mais offensivement, j’aurais peut-être mis Lirola, même s’il aurait peut-être souffert face à Gouiri. Quand on ne joue pas, on souffre. Sans le contrôle du jeu, cette équipe souffre et c’est ce qu’il s’est passé », a-t-il déclaré aux journalistes présents à la Commanderie.

« Dans ce type de match, on dépend de la finition »

Il a aussi commenté la friabilité de sa défense, lors des derniers matchs : « Il y a une semaine, nous étions l’équipe qui avait encaissé le moins de buts en d’Europe. Mais nous n’avons rien changé, c’est lié au jeu. Sans contrôle, cette équipe souffre. Le match de Nice s’est joué dans les deux surfaces, c’est un peu le même match contre Galatsaray. Dans ce type de match, on dépend de la finition. Nice a aussi marqué quelques buts qui paraissaient impossibles. On dépend des individualités. Il faut continuer de travailler pour avoir le contrôle du match parce que nous sommes préparés pour ça. Sans ça, l’équipe est nerveuse. »

Il ne se préoccupe pas de ce qui se dit dans les médias : « Je ne regarde pas les critiques ni les éloges. Je ne suis qu’une personne qui travaille pour que l’équipe gagne. Je mets en place la meilleure stratégie pour gagner en prenant en considération l’adversaire. Ici, il faut gagner à tout prix et on ne se penche pas trop sur une analyse globale, du jeu. En deuxième mi-temps, on a changé de système et on a quand même encaissé deux buts. On a eu le même comportement dans d’autres matchs pour des résultats différents. Ça ne change pas mon envie si on ne gagne pas. Pour moi, l’analyse est plus profonde et réelle que les analyses de café. » Il est concentré sur la prochaine échéance, face à Metz : « Je ne pense qu’au prochain match. Les joueurs en meilleure forme jouent en plus de ceux qui forment la base de l’équipe. On joue tous les quatre jours avec un jour de récupération en plus. Il y a aussi beaucoup de choses à prendre en compte et c’est pour ça que je choisis les meilleurs avant chaque match. Moi, personnellement, je ne gagne pas de match, ce sont les joueurs. »

L’OM devra montrer un meilleur visage contre Nice, dimanche.

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