« Cette fois, on ne va parler que de foot, nous sommes ici pour ça, pas pour provoquer toutes ces tensions. Les protagonistes sont sur le terrain ! Dans ma vie, je n’ai de problèmes avec personne, je suis quelqu’un d’honnête, d’ouvert et, surtout, je représente une institution qui dépasse les intérêts personnels. Au ministère, c’était le bon moment pour clarifier les choses, la conversation a été sincère. Il est toujours bon de parler pour résoudre des conflits. Le business veut ça aussi, ne serait-ce que sur le marché des transferts », a confié le président de l’OM à L’Équipe.
Le prêt de Jordan Amavi traduit d’ailleurs bien cet apaisement : « Cela s’est fait de façon fluide. D’ailleurs, le comportement de Nice, depuis la blessure de Jordan, est extraordinaire. Il y a un vrai partage d’information de leur part. Une clause pour ne pas qu’il joue contre nous ? Ce n’est pas ma façon de faire. » Longoria n’entend pas pour autant changer sa façon de vivre les matchs : « Mon comportement de pile électrique ? Franchement, le jour où je change sur ce point, je ne ferai plus de foot, je vis le match ainsi ! En Italie, et j’étais encore à Milan pour le plaisir de vibrer lors du derby samedi, certains dirigeants sont pires que moi ! En Espagne, ça dépend des clubs, mais à Valence, on était comme ça ! »
Les dirigeants des deux clubs tentent de réduire la tension qui entoure le match Nice-OM. Il reste maintenant à voir ce qu’il en sera dans les rangs des supporters des Aiglons.