Malouda : « le premier but change tout »

Meilleur joueur sur le terrain hier soir lors du match qui a opposé Chelsea à l’Olympique de Marseille (2-0), Florent Malouda n’a pourtant pas pavoisé à la sortie du terrain lorsqu’il a été interrogé par les journalistes du journal L’Equipe. « Le premier but change tout. Marseille s’est procuré beaucoup de situations de frappe. Malheureusement pour […]

Meilleur joueur sur le terrain hier soir lors du match qui a opposé Chelsea à l’Olympique de Marseille (2-0), Florent Malouda n’a pourtant pas pavoisé à la sortie du terrain lorsqu’il a été interrogé par les journalistes du journal L’Equipe. « Le premier but change tout. Marseille s’est procuré beaucoup de situations de frappe. Malheureusement pour eux, ils ne les ont pas cadrées. En deuxième mi-temps, en menant 2-0, on était dans une situation qu’on aime bien, avec des possibilités de contre. On a touché du bois, mais honnêtement, ça n’a pas été aussi facile que ça. »

L’international français poursuit. « Ils ont peut-être dit ça (ndlr : les olympiens ont tous admis la supériorité de Chelsea hier soir) par rapport à l’intensité qu’on a mise en première période. C’est le genre de choses qu’on connaît et qu’on va voir, par exemple, dimanche contre Arsenal. Peut-être qu’ils ne sont pas habitués à avoir ce genre d’engagement physique dans le Championnat français. C’est aussi pour ça qu’on a essayé de bien débuter ce match et de mettre ce rythme d’emblée. Après, voilà, la différence se fait sur le premier but, sur l’un de nos premiers corners. Après, je n’ai pas vu les images, mais c’est quand même un penalty heureux pour nous. Il est arrivé au bon moment. A ce niveau-là, en Champions League, ça fait de grosses différences. »

Il est tout de même agaçant de voir que les marseillais, après plusieurs années d’affilée en Ligue des Champions, n’arrivent pas à emmagasiner une once d’expérience dans cette compétition. De son côté, Malouda a certainement frappé l’esprit du sélectionneur national, Laurent Blanc, en livrant une partition quasi-parfaite.

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