Lors d’un entretien accordé à L’Équipe, le président de la DNCG a livré un bilan de mi-saison. Il est un peu moins pessimiste pour l’avenir, même si les pertes restent immenses : « Par rapport aux budgets présentés par les clubs, il resterait 378 millions d’euros sur le seul mois de juin. Les clubs n’y parviendront pas, mais ils ne vont pas faire zéro non plus. On va probablement atterrir, en fin de saison, dans la fourchette basse des estimations que nous avions faites en début de saison, autour de 600 millions d’euros de pertes nettes pour la L1 et la L2 », a-t-il confié. Il a également révélé que les pertes de la saison dernière atteignaient 645 millions d’euros, après abandon de créances des actionnaires.
Nous suivons naturellement quelques clubs
Aucun club ne devrait faire de dépôt de bilan, d’ici l’été. Certains sont toutefois menacés en vue du prochain exercice : « Il faut remettre 500 millions d’euros dans le système, dont un tiers sous forme d’apport de fonds propres apportés par les actionnaires. Il y a donc forcément un risque. Nous suivons naturellement quelques clubs de façon plus rapprochée. Pour ces clubs, on se pose des questions sur la saison prochaine. Il y aura de vrais enjeux lors de nos discussions avec les actionnaires. » Selon le quotidien sportif, ces clubs seraient Bordeaux, Angers, l’ASSE et… l’OM.
Il est difficile de se faire une idée de la situation financière dans laquelle se trouve l’OM. Le club marseillais devra débourser beaucoup d’argent pour les options d’achat de ses joueurs (sans parler de se renforcer), lors du mercato estival. Il ne pourra vraisemblablement pas le faire sans une participation à la Ligue des Champions, voire un investissement de Frank McCourt.