Interrogé par un journaliste de l’Equipe lui demandant s’il était un peu dans le pays des Bisounours, le président de l’OM, Jean-Claude Dassier, a acquiescé. « Oui, et ça fait du bien parce que ce n’est pas tous les soirs pareil. Je vais même jouer le pépère Bisounours. Quand vous arrachez une victoire comme celle-là, c’est comme pour la musique, c’est une joie sans mélange. Même si ce n’est pas la Ligue des champions, c’est une finale, et il fallait la gagner. Encore une fois, ça n’a pas été aussi simple que ça en a l’air. Les Montpelliérains étaient parfaitement capables de nous faire des misères. Au final, nous sommes heureux. Vive le monde des Bisounours. »
Plus sérieux, Dassier a aussi parlé de la rencontre et de ce deuxième trophée d’affilée en Coupe de la Ligue (ce qui n’avait jamais été fait jusque-là). « C’est encore plus raffiné parce que c’est encore plus difficile de le faire deux fois. (…) On est sans doute moins flamboyant que l’an dernier, mais on est hyper solide et je pense qu’on a toutes nos chances pour le titre. J’ai vu les joueurs dans les vestiaires, ils sont remontés comme des pendules. Lille est en piste pour un doublé, mais ça tombe bien, nous aussi. La différence, c’est qu’on a déjà fait 50% du chemin » a estimé le président de l’Olympique de Marseille dans les colonens du quotidien du groupe Amaury.
