Orgueilleux des récentes percées de André et Jordan Ayew, le directeur sportif olympien, José Anigo, ambitionne de donner à l’avenir un rôle central à la formation. Une évolution progressive qui s’éloigne de la tradition olympienne alternant entre la « consommation » de vedettes établies (Völler, Ravanelli, Blanc, Lucho, …) et la confirmation de talents (Papin, Drogba, Ribéry, Niang, …).
Un virage économe opéré sous la houlette d’un José Anigo qui déclarait mercredi dans les colonnes du quotidien La Marseillaise que « l’idéal serait d’avoir un jour 50% de l’équipe avec des joueurs formés au club« . De quoi rentabiliser l’investissement réalisé ces dernières années pour doter le club d’un centre de formation digne de ce nom.
Dans le gotha européen, seul le FC Barcelone aligne une équipe majoritairement issue des ses classes. Preuve est donc faite que formation n’est pas nécessairement incompatible avec ambition et réussite. Mais pour un Barça combien de Sochaux ?