Rattrapé par la patrouille suite à son acte d’antijeu sur Florent Sinama-Pongolle à l’occasion du match contre Saint-Etienne, le camerounais Nicolas Nkoulou a écopé de trois matchs de suspension.
Au vu du traitement « spécial » dont bénéficient les marseillais (cf. l’affaire Taiwo ou encore le cas Diawara l’an dernier) et du passif de Nkoulou, nous pouvions nous attendre à ce que celui-ci soit sanctionné de manière excessive et maximale (il encourrait jusqu’à six matchs de suspension). La ligue s’est finalement montrée plutôt clémente en ne le punissant « que » de trois matchs.
Invité à réagir sur la décision de la ligue, José Anigo n’a pas gardé sa langue dans sa poche. « Je vais être le poil à gratter de tous ces gens qui donnent des matches de suspension comme ça. Je n’ai pas ma langue dans ma poche et quand il y aura des fautes, comme des tampons en retard, je verrai comment tout cela sera traité. J’espère qu’ils seront autant vigilants qu’ils l’ont été avec Nkoulou. »
Dans une situation approximativement similaire à celle de Nicolas Nkoulou, le parisien Milan Bisevac n’a écopé que de deux matchs de suspension. Cette différence n’est pas sans rappeler la suspension de Loïc Rémy l’an dernier avec celle de Gervinho (pour s’être faits justice eux-mêmes, le marseillais avait pris trois matchs de suspension quand le lillois n’en avait pris que deux).
