Gignac remercie et comprend le public

Après le feuilleton, bref mais intense, de la dernière journée du mercato, André-Pierre Gignac devait faire son retour hier sous le maillot marseillais, dans des conditions psychologiquement délicates. Entré à l’heure de jeu de cet OM – Rennes (0-1), il a d’emblée été salué par des applaudissements nourris, ce qui l’a visiblement touché : « l’accueil […]

Après le feuilleton, bref mais intense, de la dernière journée du mercato, André-Pierre Gignac devait faire son retour hier sous le maillot marseillais, dans des conditions psychologiquement délicates. Entré à l’heure de jeu de cet OM – Rennes (0-1), il a d’emblée été salué par des applaudissements nourris, ce qui l’a visiblement touché : « l’accueil du public m’a fait plaisir. J’ai donné tout ce que je pouvais, mais les sifflets à la fin sont tout à fait compréhensibles« .

Dans le journal « La Provence », il détaille son analyse du match : « On joue un peu avec le frein à main quand on n’a pas beaucoup de points après 4 journées et qu’il faut impérativement gagner au stade Vélodrome. On est plus sous pression que d’habitude et ça fait faire des choix moins lucides que d’ordinaire. »
De quoi entrer dans un joli cercle vicieux, où les mauvais résultats engendrent une pression, donc une baisse de lucidité, qui fait faire les mauvais choix, entraînant de mauvais résultats…

Comment en sortir ? Gignac a son idée : « Il faut continuer à faire ce qu’on a fait ce soir, c’est-à-dire se créer des occasions; mais en les mettant au fond. Il faut que les équipes viennent au stade Vélodrome avec la crainte alors que là elles arrivent avec l’intention de faire un résultat et c’est très embêtant. »
« Il faut », « y a qu’à », « faut qu’on »… Beaucoup de belles intentions, mais qui ne lèvent pas encore le doute sur la capacité de l’équipe à les mettre en oeuvre !

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