Il est toujours plus facile pour un ancien malade de comprendre un malade. Jean-Michel Aulas, dans le rôle de l’ancien malade qui a vécu l’an dernier une situation similaire en début de saison, tente de rassurer et de venir au secours d’un OM déjà bien fébrile après cinq journées. « Ils n’ont pas changé d’entraîneur, mais de Président… C’est la difficulté du football : avec peu de changements de joueurs, un entraîneur et un public identiques, on a quelquefois des changements d’atmosphère, consécutifs à un manque de réussite en début de championnat. Marseille est un grand club, avec de bons joueurs et un grand entraîneur, je n’ai pas de craintes particulières pour eux. Ceci étant, s’ils doivent vivre ce qu’on a vécu la saison passée, ce sera très compliqué car il y a à Marseille cette euphorie ou cet excès qui peut créer plein de surprises. Je souhaite pour le football français que Marseille, comme Lille, Paris et Bordeaux, s’installe dans le haut du tableau car on a besoin de montrer que la Ligue 1 peut être l’un des meilleurs championnats européens », a déclaré le président lyonnais.
Le diagnostic est bon. Si l’OM a sans aucun doute les atouts pour remonter rapidement au classement, le climat pourrait vite se dégrader si un prompt rétablissement ne s’opérait pas rapidement. Au Docteur Deschamps de vite trouver le remède aux maux marseillais.