Didier Deschamps, qui doit actuellement se torturer l’esprit pour trouver des solutions à l’actuel cauchemar que vit l’OM, admet que la situation est difficile à vivre pour tout le groupe et que le salut passera avant tout par le dialogue et la récupération mentale. « La situation est compliquée. Être dernier n’est ni anecdotique ni symbolique, c’est notre réalité. Ça fait très mal dans le ventre, à la tête. Je ne pense pas qu’un seul joueur de l’OM puisse avoir le sourire. Mon gros travail dans les prochains jours consiste à m’occuper des têtes, car c’est le moteur ».
L’entraîneur marseillais sait aussi que les joueurs devront faire face à un public agacé et en colère, mercredi, face à Evian. « Je ne m’attends pas à ce que le public nous accueille avec des fleurs, ou scande le nom de chacun. Les supporters ont le club ancré en eux plus que quiconque d’entre nous. Il faut préparer les joueurs à encaisser, à avoir une carapace pour encaisser toutes les situations ».
Constat très lucide du coach marseillais. La plupart des supporters du club sont effectivement beaucoup plus touchés que n’importe quel joueur de l’OM. Et l’accueil mercredi soir s’annonce glacial. Joueur sans grande force mentale s’abstenir.