Jean-Claude Dassier ne s’était pas exprimé à la radio depuis son éviction, l’été dernier, de la présidence de l’OM, et il le fait aujourd’hui, sur RTL, alors que son ancien club traverse une terrible « crise de résultats », comme l’on dit en ce moment.
Pour tirer sur l’ambulance ? Pour montrer que, tout compte fait, ça n’allait pas plus mal de son temps ? Pas vraiment. Sur ce coup-là, Dassier la joue solidaire.
« Je suis Marseillais et je le resterai. Je suis totalement solidaire avec l’équipe. J’ai quitté l’OM, mais je n’ai jamais été en mauvais termes avec les Marseillais. »
Et pas en mauvais terme avec les nouveaux dirigeants ? Quant on l’interroge sur ses rapports avec le staff actuel, il joue les grands seigneurs, même s’il avoue que tout n’a pas été réglé. « Tout ça n’est pas grave, à l’heure qu’il est c’est l’union sacrée ; Labrune a appelé à l’union sacrée, j’en fais partie« . Mais il ne peut s’empêcher d’adresser une petite pique à son successeur : « C’est pas facile de gérer l’OM, chacun fait son apprentissage en temps utile« . Et à ce jeu, si l’apprentissage de Dassier a été pavé de titres, grâce à Deschamps, celui de Labrune se fait tout de suite plus rude.
Évian va payer l’addition »
Surtout, Dassier se montre confiant pour la suite de la saison des olympiens, et même pour le match de ce soir. « Les résultats actuels sont extravagants et ce soir ce sera la révolte. On va gagner. Le classement est anormal et je suis convaincu que, malheureusement pour eux, les joueurs d’Evian Thonon Gaillard vont payer l’addition. Ce sera le début du redressement. Cette période difficile est derrière nous »
N’est-ce pas aller un peu vite que de placer d’avance tout cela « derrière nous » ? Mais Dassier a raison sur un point : ce sera la révolte ce soir. Si ce n’est pas celle des joueurs, ce sera celle du public.