Bien souvent on a pu taxer Jean-Michel Larqué d’un certain mépris envers l’OM. Aujourd’hui, l’ancien joueur de l’ASSE fait un constat froid et lucide sur RMC : le jeu des phocéens est « catastrophique« .
Aucun rythme dans le jeu
L’ancien compère de Thierry Roland pointe d’abord le rythme de sénateurs que les Olympiens se sont employés à mettre durant la rencontre. La conséquence a été immédiate : les Brestois pouvaient contrer très facilement Marseille et l’OM avait du mal à créer du danger devant le but de Brest. « Quand tu vois le match de Marseille, le rythme il n’y en a pas eu. Un peu en première mi-temps, un peu, et pas du tout en seconde mi-temps. Donc s’il n’y a pas de rythme, que cela ne va pas vite, tu te dis que c’est techniquement où les équipes devraient faire mieux. Mais le jeu de l’OM est une vraie catastrophe. »
Juste le maintien pour l’OM ?
La saison dernière, le jeu de l’OM était relativement médiocre mais les résultats étaient là. Aujourd’hui, le classement de l’Olympique de Marseille est catastrophique et on peine à croire que sans changement à la tête de l’équipe, un électro-choc ait lieu. « L’Olympique de Marseille doit plus que se résoudre à jouer le maintien, il doit se résoudre à gagner de temps en temps un match de championnat. C’est déjà ça le problème. Et heureusement que Marseille dans ce championnat bénéficie des performances très moyennes des équipes que l’on croyait pouvoir s’en sortir. Je pense que Marseille a les moyens de faire dix fois mieux, sauf que ça fait trois mois que je pense qu’ils ont les moyens de faire dix fois mieux. »
OM : un désastre économique en vue
Une non-qualification en Champions League aurait deux conséquences immédiates : un déficit abyssal pour le club phocéen qui peine déjà à être à l’équilibre avec ce précieux sésame et le départ des meilleurs joueurs de l’OM. « Et il y a quand même un paramètre qu’il ne faut pas oublier. Etant donné la situation financière du club aujourd’hui, en cas de non-qualification en Ligue des Champions avec aussi la réfection du stade, je ne sais pas comment financièrement l’OM pourra supporter cela. D’ores et déjà, on est le 2 octobre, et je me pose la question.«
