Évidemment, lorsque l’on est à Marseille, avoir seulement 8 points au bout de 9 journées, ça fait tache. Marseille divisera toujours, mais là où la sphère médiatique semble s’accorder c’est sur le manque de fond de jeu et de créativité efficace dans l’animation offensive marseillaise (si tant qu’il y en ai une).
Logiquement cité sur le banc des accusés : le coach Didier Deschamps. Même si les joueurs répondent seuls de la vérité du terrain, l’entraineur est celui qui doit insuffler un principe de jeu et une coordination dans les phases défensives et offensives. Or l’OM n’a montré pour le moment aucune concordances de jeu, une lenteur d’organisation criante de désespoir.
Alors la question inévitable se pose : quid de l’avenir de l’entraineur ? Le président de l’Olympique de Marseille, Vincent Labrune, sollicité encore une fois sur ce sujet, y répond. « Il n’y a pas de sujet. Nous sommes conscients de nos limites. Nous savons que nous n’avons pas de marge. Ça peut être une saison compliquée, comme la dernière l’a été, il ne faut pas l’oublier. »
Être dans la lumière implique désormais pour Vincent Labrune, l’obligation de prendre des décisions capitales. Une décision qu’il faudra assumer au soir de la dernière journée du championnat, quelque soit le classement.