Didier Deschamps était hier l’invité des « Experts OM » sur OMTV. L’occasion pour le coach olympien d’évoquer le dernier match face à Brest, l’état des troupes et les solutions à envisager pour sortir de la crise.
Sans surprise, DD n’est pas satisfait du contenu du match face à Brest. « Personne ne peut être content de cette situation chez les joueurs ou le staff. La chronologie du match joue aussi avec ce but qui nous plombe d’entrée. On arrive à revenir par la suite mais il n’y a pas l’énergie. » Mais l’effectif olympien a selon lui une « qualité meilleure que ce qu’il a produit sur ce match« , et il estime que « la fébrilité fait rater des gestes techniques basiques. »
Deschamps admet que les joueurs sont touchés et que la période est difficile. « Les joueurs en souffrent. Marseille c’est magnifique quand ça marche et qu’on gagne les matches. Mais le contexte est lourd et il faut être solide. » Pour Deschamps, cette mauvaise période amène « plus de crispation, de fébrilité« , ce qui fait jouer l’OM « avec le frein à main. »
Alors, que faire ? Quelles solutions apporter ? Pour le coach de l’OM, il faut « simplifier, aller à l’essentiel » et « retrouver des valeurs morales et mentales » Il estime qu’il faut retrouver « les ingrédients de base pour avoir une force collective qui s’exprime. » « Ça passera aussi par le quotidien. Que ce soit dans le travail à l‘entraînement et les entretiens que je peux avoir avec eux. L’important, ce sera de répéter dans le temps ce qu’on a fait contre Dortmund. Maintenir cette exigence qui nous fait défaut pour le moment« , a-t-il également déclaré.
L’actuelle trêve internationale n’arrive évidemment pas au bon moment pour DD. « J’aurais préféré avoir tous mes joueurs pour souffler, recharger les batteries et discuter. » L’entraineur marseillais espère en tout cas « qu’il n’y aura pas de nouveaux bobos… »
Deschamps pointe du doigt la fébrilité et la crispation comme facteurs des actuels maux marseillais. Mais n’est-ce pas plutôt la qualité des joueurs qui est à remettre en cause ? Ou encore celle de l’entraineur ? Le débat est ouvert.