L’OM, « un marécage » pour Beckenbauer

Dans l’histoire du football, Franz Beckenbauer est certainement considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de tous les temps mais aussi comme l’un des plus joueurs charismatiques. Malgré toute sa force de caractère, le « Kaiser » n’a pas réussi à s’imposer à l’OM en tant qu’entraineur (septembre 1990 – janvier 1991). Beckenbauer s’en explique aujourd’hui dans les […]

Dans l’histoire du football, Franz Beckenbauer est certainement considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de tous les temps mais aussi comme l’un des plus joueurs charismatiques. Malgré toute sa force de caractère, le « Kaiser » n’a pas réussi à s’imposer à l’OM en tant qu’entraineur (septembre 1990 – janvier 1991).

Beckenbauer s’en explique aujourd’hui dans les colonnes du journal L’Equipe. « C’était une période assez dingue. Quelques semaines après mon arrivée, il y a eu cette affaire de caisse noire (à Toulon). Un jour, on s’entrainait sur le terrain à côté du vélodrome. La police a fait irruption et a embarqué trois joueurs (Pardo, Olmeta, Casoni, en provenance de Toulon) qui devait être entendu. Je n’ai rien compris à ce qui se passait car je ne parlais pas un mot de français. Tout cela était vraiment malvenu. Mais Marseille reste, pour moi, un endroit fantastique avec un public fantastique. (…) Je n’ai jamais regretté cette expérience. Si cela n’a pas marché, ce n’est pas à cause de la barrière de la langue ou de Bernard Tapie, mais parce que je ne voulais ne pas être mêlé à tout ça. Je suis arrivé au milieu d’un marécage. Je suis aussitôt allé voir Bernard Tapie et je lui ai dit ;  » Ne m’en veux pas mais je m’en vais « . Il m’a répondu que je devais rester jusqu’à la fin de la saison. C’est ce que j’ai fait. »

Franz Beckenbauer n’est pourtant resté que 4 mois à la tête de l’OM et seulement durant 15 rencontres (8 victoires, 2 nuls et 5 défaites). Il devient ensuite directeur sportif du club phocéen laissant les rênes de l’équipe au sorcier belge, Raymond Goethals.

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