A l’heure où l’Olympique de Marseille semble se diviser en deux groupes opposant les partisans de Didier Deschamps à ceux de José Anigo, cette guerre interne peut être aussi l’occasion pour certains de régler des comptes à distance. Et c’est la voie que semble emprunter l’ancien président Jean-Claude Dassier.
Dassier montre du doigt Labrune
Sous sa présidence, Jean-Claude Dassier affirme qu’il a toujours travaillé pour que ce genre de problème n’éclabousse pas le club médiatiquement parlant. Voudrait-il ainsi pointer du doigt la nonchalance de son successeur ? « La situation est complexe : pendant deux ans cette opposition Deschamps-Anigo n’est jamais sortie sur la place publique. Je me suis toujours efforcé de faire en sorte que l’on puisse travailler ensemble. À la place de Vincent Labrune, j’en appellerais à la responsabilité de l’un et de l’autre, car les torts sont partagés » déclare donc l’ancien président.
Dassier cible Deschamps via Bernès
Victime des ambitions du coach olympien, l’ancien patron de l’information de TF1 avait été limogé après que l’entraineur marseillais ait négocié son contrat directement avec Vincent Labrune. Malgré sa courte expérience, Jean-Claude Dassier avait pu rapidement se rendre compte qu’il y avait un nom qui ne devait surtout pas s’approcher du club sous peine de grosses tensions, celui de Jean-Pierre Bernès, proche de Didier Deschamps. De là à l’imaginer vouloir court-circuiter l’entraineur olympien, en intronisant Bernès comme élément perturbateur au club, il n’ y a qu’un pas que ceux qui le veulent, peuvent franchir. « J’associerais une troisième personne à mon appel : Jean-Pierre Bernès qui joue un rôle négatif. Il faut qu’il arrête de mettre de l’huile sur le feu. Il est faux de dire que l’on ne peut pas travailler avec José Anigo. Je n’ai jamais eu de reproche à lui faire. Je dirais donc à José Anigo, Didier Deschamps et Jean-Pierre Bernès : ‘’Halte au feu ». »
Triste déballage auxquels les supporters sont maintenant amenés à suivre de jour en jour. Rappelons malgré tout que Dassier avait milité pour l’arrivée de Bernès à l’OM sous l’impulsion de Deschamps, provoquant alors de nombreux remous au sein du club et notamment une vive réaction de José Anigo.