C’est en tout cas ce que pense Louis Nicollin. Interrogé au sujet de son milieu de terrain, le fin président montpelliérain au palmarès si étoffé (vainqueur de la Coupe de France 1990) n’hésite pas à le comparer aux deux anciens marseillais. Il profite également de l’occasion pour rappeler courageusement que Montpellier, qui compte 9 points d’avance sur l’OM en Ligue 1, joue le maintien, ou presque (propos recueillis par Eurosport) :
« Déjà l’an dernier, on jouait pas trop mal. On est deuxième, c’est un peu inespéré. Ce sont surtout les jeunes qui ont énormément progressé. Saihi éclate, Belhanda (69 matchs, 4 buts en Ligue 1) a deux Nasri et trois Ben Arfa dans chaque jambe, Yanga-Mbiwa flambe aussi. Ils ont gagné la Gambardella et arrivent cette saison à maturité… Moi, je reste les pieds sur terre. C’est mon rôle. Si on finit dans les dix premiers, je serais un président heureux… »
Le président montpelliérain a bien compris l’enjeu médiatique que constitue un match contre l’OM.