A l’instar d’Arsène Wenger, Christian Gourcuff a l’étiquette d’un homme classe, intelligent et posé ce qui est rare dans le milieu du football. Or comme le coach d’Arsenal, l’entraineur de Lorient n’est en fait ni plus ni moins qu’un mauvais perdant sans panache ni éducation. Il l’a encore prouvé hier soir après la rencontre face à une victoire marseillaise qui ne souffre d’aucune contestation au regard de la partie.
La version de Gourcuff
« On est volé, il y a beaucoup d’amertume, de frustration et de colère. A onze contre onze, on leur posait des problèmes. L’expulsion de Koné vient changer les choses. L’arbitrage fait la différence. Il y a beaucoup d’amertume d’être volé, puis de voir deux cartons rouges. Romao n’a pas insulté l’arbitre. On perd en plus deux joueurs (pour carton rouge, ndlr) pour le prochain match. Dans les remontées de balle, on a été assez tranchant. »
Décryptage du délire de Gourcuff
L’expulsion de Koné n’est pourtant que l’application stricte des règles du football (dernier défenseur qui annihile une occasion de but vaut un carton rouge immédiat) et semble incontestable quand on revoit les images. Sur la deuxième expulsion en fin de rencontre, l’entraineur des Merlus indique que son joueur n’a pas insulté l’arbitre. Soit Gourcuff a les oreilles de Super Jamie puisqu’il se situait à plus de 50 mètres de l’action en plein brouhaha du Vélodrome, soit Gourcuff fait partie de ces gens qui croient leur « enfants » dans toutes situations et là c’est pathétique.
Deschamps comprend Gourcuff
Didier Deschamps indique comprendre la frustration du coach de Lorient. « Je comprends sa colère et sa frustration par rapport au match qu’ils ont réalisé. A dix, ils menaient jusqu’à cinq minutes de la fin. A sa place, j’aurais probablement le même sentiment. » Décidément le milieu du foot n’est pas très recommandable.
