Platini n’apprécie pas les « classicos »

Légendaire numéro 10 de l’équipe de France, capitaine victorieux de l’Euro 84 et aujourd’hui président de l’UEFA, Michel Platini livre aujourd’hui dans l’Equipe Magazine une interview qui laisse entendre un sentiment de rejet du football actuel. A l’heure où le Qatar inonde le Camp des Loges de « pétro-dollars », l’ancien meneur de Nancy, Saint-Etienne et de […]

Légendaire numéro 10 de l’équipe de France, capitaine victorieux de l’Euro 84 et aujourd’hui président de l’UEFA, Michel Platini livre aujourd’hui dans l’Equipe Magazine une interview qui laisse entendre un sentiment de rejet du football actuel.

A l’heure où le Qatar inonde le Camp des Loges de « pétro-dollars », l’ancien meneur de Nancy, Saint-Etienne et de la Juve affiche clairement un dégout du football business.
Même la frénésie qui peut entourer un Marseille – Paris SG semble l’agacer. « Je n’aime pas le dernier OM-PSG. Je n’aime pas le classico. Déjà parce que c’est un nom qui n’est pas français, c’est un fantasme des journalistes de Canal +. Je n’aime pas l’atmosphère, je n’aime pas l’électricité, le fait que l’on parle de tout le monde sauf des footballeurs. On parle de l’antagonisme, des violences, des incidents. Je n’aime pas ça. Je n’aime pas tout ce qui tourne autour du football, la mousse qui monte, l’atmosphère. Je n’aime pas le système des transferts tel qu’il est, avec des joueurs qui signent pour trois ans et qui partent le lendemain. C’est tout un système qui est fondé sur le commerce de joueurs que je n’aime pas. Et là je peux en parler facilement, car je suis toujours allé au bout de mes contrats. »

Néanmoins, le football aura toujours besoin d’un « classico » qui déchaine les passions, qui anime, qui enflamme les supporters, du moment évidemment que cela reste entre gens civilisés. En revanche, l’analyse du foot business peut ouvrir le débat.
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