A 38 ans, Steve Marlet continue de prendre son pied au Red Star. Marseillais durant deux saisons, l’attaquant a inscrit 17 buts en 69 rencontres.
Interrogé par Le Parisien, l’ancien international évoque le match qui opposera son club à l’OM, demain au Stade de France. Un rendez-vous particulier pour lui : « si le stade est rempli à hauteur des attentes du club, ce sera un premier succès. Au-delà du résultat, l’important, c’est que ce soit d’abord une belle fête, avec un bon état d’esprit sur et en dehors du terrain. Mais je ne m’inquiète pas côté supporteurs. Il n’y a pas entre l’OM et le Red Star l’antagonisme qui existe avec le PSG. (…) Il y a un fossé énorme avec l’OM. Mais les forces peuvent s’équilibrer. Marseille prépare aussi le choc contre Lille. Les Africains qui seront là ne se livreront peut-être pas à fond, ils ont la CAN derrière. Et puis, il y a des suspendus. Nous, on joue chez nous. Il y aura une surmotivation. Le challenge est énorme, mais il y a toujours un coup à jouer. »
L’ancien pensionnaire de l’AJ Auxerre se rappelle de ces deux saisons passées sous le maillot phocéen : « sur une carte de visite, jouer à l’OM, ça compte. La première saison (2003-2004) a été forte. On n’a pas réussi un grand championnat (7e), mais on est allés jusqu’en finale de Coupe de l’UEFA. On avait sorti Liverpool, l’Inter. Et puis Newcastle en demie. Le match retour dans un Vélodrome en folie, le doublé de Didier (Drogba), la ville en feu. Inoubliable! On était dans un état second. La finale a été moins heureuse (défaite 2-0 contre Valence à Göteborg). Il y a eu cette expulsion, doublé d’un penalty (1-0, 45e), de Fabien (Barthez). Monsieur Collina nous a gâché la finale. La deuxième année a été plus compliquée. Le club a depuis gagné en stabilité. L’arrivée de Deschamps a aussi compté. Mais, le plus important, c’est que le club s’est structuré. Quand on voit la Commanderie aujourd’hui, tout y est centralisé. L’OM est désormais un grand club dans tous les domaines. »
Si les retrouvailles font toujours plaisir, espérons que le rendez-vous n’inspire pas trop Steve Marlet et que Marseille saura passer ce tour de Coupe de France sans trop de difficulté.