Cazadamont craint le huis clos

Quand les supporters de l’Inter Milan font des cris de singe, ceux de l’OM utilisent quelques fumigènes et des pétards, toujours dans l’esprit de fête. En instance courageuse qu’elle est, l’UEFA devrait sanctionner les seconds, quand les premiers ne sont même pas relayés par la presse. Guy Cazadamont, responsable de la sécurité de l’OM, craint […]

Quand les supporters de l’Inter Milan font des cris de singe, ceux de l’OM utilisent quelques fumigènes et des pétards, toujours dans l’esprit de fête. En instance courageuse qu’elle est, l’UEFA devrait sanctionner les seconds, quand les premiers ne sont même pas relayés par la presse.

Guy Cazadamont, responsable de la sécurité de l’OM, craint pour son club. Il a été convoqué par l’UEFA à la fin de la rencontre de mardi (propos relayés par RMC Sport) : « on n’est pas à l’abri d’un match à huis clos. Le risque existe, même s’il s’agit d’un quart de finale. C’est dommage parce qu’on avait passé le message aux supporters. Il n’y a pas eu de dérapage dans la ville, tout s’est bien passé à part ça. On attend la réponse. (…) J’ai regardé les documents, il n’y avait pas de huis clos avec sursis. C’est peut-être la chance que nous avons. Vous imaginez un quart de finale avec des tribunes vides ? C’est impensable. »

Michel Platini et ses sbires feraient plutôt mieux de prendre les supporters phocéens, modèles de tolérance, en exemple. Et plutôt que de s’attaquer à de faux problèmes, on devrait faire du racisme le combat prioritaire. Un huis clos serait malgré tout assez surprenant, étant donné l’influence des télévisions…

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