En dehors de José Anigo, personne ne parle plus, à l’OM. C’est à se demander si le mercato intéresse quelqu’un d’autre. Le président phocéen brille notamment par son absence, à un moment stratégique clé. Néanmoins, si le club voit certaines de ses cibles s’engager chez des concurrents, d’autres perdent de la valeur. « Plus le temps passe, plus le prix des mecs baisse », indique une source anonyme de La Provence.
Pour Rolland Courbis, qui est interrogé par le quotidien, malgré le parcours laborieux en championnat, Didier Deschamps est le mieux placé « pour réussir ce challenge ». A savoir construire un groupe « avec l’obligation de ne pas se tromper ». Il considère d’ailleurs que la saison passée était « un accident ». « Dans le pire des cas, l’OM aurait dû finir dans les cinq premiers », ajoute-t-il.
Sur la scène européenne toute entière, le mercato tarde à se lancer. La faute à un Euro qui concentre tous les regards et fausse un peu les données. Malgré cela, le club marseillais n’a pas le droit à l’erreur. Rolland Courbis se rappelle surement s’être planté lors du marché des transferts de sa dernière saison à Marseille, en 1999-2000 : « l’OM devra encore avoir la main heureuse dans son recrutement, et il faudra rééditer les coups comme Nkoulou, Azpi ou Amalfitano. »
Coach Courbis estime qu’il ne faut « ni trop d’optimisme, ni trop de pessimisme« . S’il doit vendre pour résorber une partie de son déficit, l’Olympique de Marseille n’a pour le moment enregistré aucune arrivée, ni aucun départ marquant. Espérons que les semaines à venir réservent d’heureuses surprises, même si tous les voyants soient au rouge.