Les abonnements ont du mal à se vendre

Avec un recrutement de seconde zone cet été, une masse salariale au régime sec, un management à la parisienne et deux saisons de jeu sans panache, les supporters phocéens ont vu leur passion s’émousser au fil des mois. L’érosion était déjà palpable la saison passée et elle est désormais notable en terme d’abonnements puisque malgré […]

Avec un recrutement de seconde zone cet été, une masse salariale au régime sec, un management à la parisienne et deux saisons de jeu sans panache, les supporters phocéens ont vu leur passion s’émousser au fil des mois. L’érosion était déjà palpable la saison passée et elle est désormais notable en terme d’abonnements puisque malgré un Stade Vélodrome avec une capacité diminuée tous les abonnements en virage ne trouvent pas preneur.

Le président des Dodgers, Christian Cataldo, a expliqué le phénomène dans les colonnes du journal L’Equipe. « D’habitude, nos 2 400 cartes, nous les vendons en une semaine. Là, ça fait plus d’un mois que les ventes ont commencé et il nous en reste quelques centaines à écouler. C’est pareil dans les autres groupes de supporters. Ils me l’ont dit. Que voulez-vous ? On reste sur une saison merdique et nous n’avons pas de recrues pour booster l’intérêt. On se demande si Rémy va rester. Il y a eu le cafouillage avec l’entraîneur. Deschamps est parti et s’ils avaient choisi Ravanelli, ça nous aurait aidés. Baup est peut-être meilleur, on verra bien. »

Son témoignage suit celui d’autres présidents de groupes. Faut-il s’en inquiéter ? C’est une évidence. Mais à force de manager ce club comme Sedan ou Guingamp, les dirigeants marseillais ne pourront pas se plaindre de la prouesse qu’ils sont en train de réussir : dégouter les supporters de leur propre club.

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