Toujours pas de victoires pour l’OM dans son odyssée de matchs amicaux. Ô rage, ô désespoir. Ajoutons à cela un mercato dont on nous promet que les cadres seront vendus (Azpilicueta ou Mbia par exemple) et un certain manque de discipline (nous ne parlons pas ici de la crête de Jordan Ayew : aura t-il une amende ?) et vous obtenez un Olympique de Marseille, peu rassurant, et peu rassuré. Mais, Elie Baup, pour La Provence, y voit la lumière et préfère rester positif. Enfin, il essaie…
« Je ne suis pas satisfait du résultat, parce qu’il faut gagner. Quand on mène 3-1, ce n’est jamais bien d’être rejoint. Mais je retiens surtout le contenu qu’il y a eu en première mi-temps ; c’est important, on a beaucoup joué, on s’est créé des occasions, on a essayé d’être le plus collectif possible sur une heure de jeu. Après, il y a eu la volonté d’amener le ballon, de faire du jeu, mais en même temps, il faut garder cette notion d’équipe compacte parce qu’à la fin, on s’est mis en difficulté à la fois par des fautes individuelles mais aussi parce que l’équipe s’est un peu désunie et s’est trop étirée sur le terrain. »
On l’imaginait mal dire que tout était à jeter et ce n’est certes pas le cas. Mais contre de petites équipes suisses (malgré tout le respect qu’on leur doit), ce genre de résultat reste ridicule. La faute à la préparation, aux jeunes, aux vieux, à la crête ?
