Ou, en français : relance ou passe ! Que les novices (et les pros s’il est mal utilisé) me pardonnent ce titre emprunté au monde du poker mais quand Vincent Labrune déclare, dans l’Equipe, « jouer au poker » sur le dossier Stéphane Mbia, il semble légitime de s’interroger sur les stratégies adoptées par les dirigeants olympiens.
En effet, dans une interview accordée au quotidien sportif, le président de l’OM révèle : « on a pris des positions depuis un mois et on ne les lâche pas. On joue au poker tout simplement. » Pas sûr que le staff marseillais soit le plus à même de bluffer sur un dossier après avoir ouvertement annoncé avoir grand besoin d’argent. Là où l’OM peut par contre arguer, c’est que vendre un autre défenseur est en l’état « inconscient » et qu’il faudra donc y mettre le prix demandé. Les Queens Park Rangers rechignerait donc à conclure l’affaire. Pas une mauvaise nouvelle pour les supporters olympiens ?
Toutefois, Mbia n’est pas sauf car selon La Provence, deux autres clubs se seraient assis à la table. Un prêt avec offre d’achat serait même envisagé pour « se débarrasser » (y a t’il un autre mot ?) du joueur. Mbia poussé dehors (?), suivi par plusieurs clubs et dont on veut donc absolument qu’il soit payé un maximum… c’est sûr, tout le monde va plonger dans le bluff et payer le prix fort.