José Anigo a repris du poil de la bête depuis le départ de Didier Deschamps. Lui qui s’était mué dans un certain mutisme la saison dernière, répond de nouveau aux journalistes et notamment, ceux de La Provence, sur le cas de Joey Barton, plus épié ou décortiqué pour ses quelques excès que pour son football.
« Les seuls points négatifs arrivent de l’extérieur ; en terme d’image, on dirait qu’on a fait signer le pire des pires… Mais son arrivée a fait presque un plus gros buzz qu’Ibrahimovic, pour des raisons peut-être différentes. On est très contents de l’avoir avec nous. C’est un compétiteur. On sait qu’on peut s’attendre à tout, mais c’est un garçon loin de correspondre à tout ce qu’on raconte sur lui. Il a du tempérament, mais on ne voulait pas un mouton prêt à rentrer dans le rang. On souhaitait réveiller notre vestiaire et lui emmener cette forme de gagne. Il incarne ça. Barton correspond à la ville, il colle bien au club, aux supporters ; ces paramètres sont entrés en ligne de compte. Si je devais le définir, je dirais que c’est un mélange de Mozer, de Di Méco, ce genre de garçon avec cette grinta. »
Une déclaration qu’on prendra comme on le voudra. Il est drôle, pour ma part, de lire que le staff ne voulait pas d’un mouton et souhaitait réveiller le vestiaire quand tout a été mis en oeuvre pour virer des joueurs (ou un coach ?) qui avait, justement, une certaine grinta. Derrière les beaux discours de façade, la réalité brute ? L’OM a fait ce qu’il a pu pour limiter les dégâts annoncés par des coupes drastiques mais, peut être, nécessaires.