A l’occasion de la septième journée du championnat, l’OM a lourdement chuté à Valenciennes. Bienheureux sont ceux qui attendaient la première défaite phocéenne avec impatience, vexés qu’ils étaient de voir une équipe construite sans argent déjouer leurs pronostics. Un peu comme si la magnifique série du début de saison appartenait d’ores et déjà à une autre époque.
Sur son blog, Daniel Riolo dresse le constat d’un amer déplacement à Valenciennes : « un leader à ce point défroqué, c’est assez rare et pour le moins troublant. Depuis le début de la saison, le parcours hors du commun de l’OM laissait beaucoup d’observateurs sceptiques. (…) L’optimisme n’a, de toute façon, jamais été démesuré, même chez les plus farouches supporters. On cueillait la rose jour après jour. Mais après avoir bien pris chaque match l’un après l’autre comme le veut la formule classique du bonheur footeux, Marseille a pris un mur en pleine poire. » Le chroniqueur de RMC considère toutefois que l’OM a encore ses chances « pour le haut du classement, dans cette L1 open bar« . D’après lui, « l’OM n’a rien hypothéqué. Et ce même si on a bien eu la confirmation, pour ceux qui avaient benoitement cru le contraire, que Fanni, Cheyrou, Amalfitano, Gignac and co n’étaient pas devenus des cadors en un été. »
Perte de confiance subite ou relâchement ? Le Clasico devrait nous donner un aperçu de la force de caractère réelle de cet effectif. Encensés puis critiqués, les joueurs de l’OM auront l’occasion de faire taire leurs détracteurs. A eux de saisir cette chance.