Se voyait-il leader de Ligue 1 au bout de huit journées de championnat ? Surement pas. Elie Baup aura réussi son baptême du feu au sein d’un club voué à la sur-médiatisation. Lui qui a entraîné des clubs non moins importants comme Toulouse, Saint-Etienne ou encore Bordeaux avec qui il fut champion de France en 1999, l’entraîneur olympien avoue avoir été emballé et excité par le challenge olympien. Pour lui, l’OM ne se refuse pas. « J’ai eu beaucoup de sollicitations dans les pays du Golfe, de propositions pour prendre en main des sélections. Je pensais que je pouvais encore amener quelque chose dans un club, mais j’attendais un projet. Et j’ai eu de la chance ! L’OM, c’est un projet auquel on ne peut pas penser si on n’est pas contacté. Que Vincent Labrune et José Anigo , puis Margarita Louis-Dreyfus, me présentent ce projet et me choisissent, c’est un truc extraordinaire ! On ne peut pas y penser après une période d’inactivité comme la mienne. » déclare-t-il dans les pages de La Provence.
Maintenant qu’il est à la tête de l’Olympique de Marseille, il faut aussi, comme il le dit lui-même, se « retrousser les manches et se mettre au boulot« . Premier du championnat au bout de huit journées, il n’en fallait pas moins pour mettre le coach en confiance et regarder devant. Et si l’homme à la casquette voit toujours le PSG au-dessus, il n’envisage pas pour autant autre chose que l’Europe en fin de saison pour les olympiens. Et pourquoi pas un retour en Ligue des Champions ? « Il ne faut jamais perdre de vue que l’OM est un grand club, même si aujourd’hui, un autre club est entré dans la démesure. Marseille reste compétitive et en concurrence avec des clubs comme Lille, Bordeaux, Lyon, Saint-Étienne, qui veulent jouer les premiers rôles. Après, on sait que le PSG est présenté comme au-dessus de tout le monde. Être compétitif, c’est viser au départ les 4-5 premières places et après, pourquoi ne pas voir au-dessus ? On verra… »
Reste à voir si le manque de profondeur du banc phocéen et les départs pour la prochaine CAN 2013 ne contrarieront pas les espoirs et les attentes du coach et de ses supporters.