Dugarry : « l’OM manque de talents »

Il semble loin, le temps où Christophe Dugarry, paria du football français, jouait à l’OM. Car, si l’attaquant natif de Lormont était mal aimé à l’aube du mondial 1998, il a pu compter sur le soutien du club et de ses supporters pour faire face. Idem lorsqu’un contrôle anti-dopage à la nandrolone s’est révélé positif. […]

Il semble loin, le temps où Christophe Dugarry, paria du football français, jouait à l’OM. Car, si l’attaquant natif de Lormont était mal aimé à l’aube du mondial 1998, il a pu compter sur le soutien du club et de ses supporters pour faire face. Idem lorsqu’un contrôle anti-dopage à la nandrolone s’est révélé positif. Le divorce a ensuite eu lieu. Après une série de résultats catastrophiques, le désormais consultant de Canal Plus s’est accroché avec son propre public et a fini par quitter Marseille, fâché, pour Bordeaux, avant de donner priorité au sportif pour ses deux derniers challenges, à Birmingham et au Qatar SC.

Heureusement, le Dugarry journaliste sait laisser sa rancoeur de côté. Et non, il ne défend pas que ses amis. Suite à la défaite concédée en terres troyennes, l’homme y est allé de son petit commentaire sur sa chaîne, objectif et positif, évidemment : « hormis Mandanda, Valbuena et Gignac, j’attends de voir. Pour moi, cette équipe manque de talents. Ayew, je reste sur ma faim, il est où ? Amalfitano, pareil, il est où ? Cheyrou, il est où aussi ? Lui, c’est un bon joueur de Ligue 1 mais un grand joueur doit aussi être capable de tirer les jeunes vers le haut, de les incorporer dans l’équipe. Ce n’est pas le cas. Les talents internationaux, Marseille en manque. »

L’OM paye aujourd’hui le fiasco sportif de la saison passée et manque surtout de moyens pour s’acheter de meilleurs joueurs. Quand le leader qatari du championnat a posé près de 220 millions sur la table en trois mercatos, il n’en a mis que 5 ou 10. Et compte tenu du contexte économique, les saisons à venir ne s’annoncent pas plus favorablement. Générosité et solidarité constitueront les clés de la résistance phocéenne, ou pas…

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