N’ayant plus aucun attaquant disponible pour le voyage à Bordeaux, l’OM se prépare à innover en attaque dimanche prochain. Sur son site, le journal La Provence s’est récemment interrogé sur le manque de solutions sur le banc marseillais, probablement lié au frileux mercato de cet été, et se demande même si les problèmes ne seront pas « insurmontables » pour Elie Baup.
Vincent Labrune qui a pris connaissance de l’article, nie un manque de joueurs et pointe plutôt un manque de chance. « L’Olympique de Marseille a trois avants-centres (J. Ayew,Gignac, Remy par ordre alphabétique), tous internationaux, pour une place (pour rappel nous jouons en 4-2-3-1 depuis maintenant deux ans). Peu d’équipes en L1 peuvent afficher un tel potentiel à ce poste. L’absence conjuguée de nos trois attaquants dimanche n’a donc rien à voir avec un problème structurel sur l’effectif en attaque, il s’agit seulement d’un problème conjoncturel lié à la malchance. »
La malchance donc… Rappelons tout de même au président olympien que le 4-2-3-1 marseillais se joue avec un attaquant de pointe, un meneur de jeu et deux milieux sur les côtés pour l’animation offensive. Si Jordan Ayew, André-Pierre Gignac et Loïc Rémy sont considérés uniquement comme des attaquants axiaux et sont trois pour un poste, les milieux derrière eux (Morgan Amalfitano, Mathieu Valbuena et André Ayew) sont donc seuls aux leurs. Florent Raspentino devient alors l’unique solution de repli. Malgré les dires du dirigeant parisien, l’effectif marseillais reste très juste numériquement pour jouer sur toute une saison dans plusieurs compétitions. L’OM va donc avoir besoin de beaucoup de chance pour remplir ses objectifs cette année.
