Depuis son arrivée cet été, Joey Barton a réussi à s’intégrer rapidement dans le groupe olympien malgré la barrière de la langue. Il avouait d’ailleurs, vendredi sur le site officiel de l’OM, avoir un lien plus étroit avec certains joueurs, notamment André-Pierre Gignac : « Je me sens aussi très proche d’André-Pierre Gignac qui parle bien anglais et qui est très sympa. On organise d’ailleurs des tournois de FIFA mais le grand débat est de savoir si on joue sur Xbox ou sur PlayStation ». La blessure du Martégual et la longue suspension de l’anglais ont probablement favorisé cette proximité que le premier confirmera deux jours plus tard, sur OMTV, disant que le second est « un bon gars avec qui ça a collé tout de suite car on est un peu pareil ».
L’attaquant marseillais est également convaincu que l’apport du bad boy fera passer un palier mental à l’OM : « Il va nous faire du bien car c’est quelqu’un qui harangue toujours ses coéquipiers avec un mot gentil ou en étant plus virulent quand il le faut. C’est un vrai leader ».
Tous deux connus pour leur fort caractère, André-Pierre Gignac et Joey Barton se sont effectivement bien trouvés. Lorsqu’Elie Baup pourra enfin aligner ces deux éléments ensemble, il ne fait aucun doute que l’équipe phocéenne, souvent trop naïve, gagnera immédiatement en combativité et en agressivité. Si l’on ajoute à ça le retour de Souleymane Diawara, ce sont trois leaders que va ainsi récupérer le coach marseillais, pour la deuxième partie du championnat, soit un par ligne.
Après un début de saison en trombe, l’OM marque clairement le pas depuis une dizaine de matchs et aurait sans conteste besoin de changement pour arriver à remonter la pente. Le renfort de ces trois joueurs pourrait donc être le seul motif d’espoir pour le club phocéen dont les moyens financiers sont toujours aussi limités.