Requinqué par son passage en Premier League, Ronald Zubar a livré un match probant avec la défense d’Ajaccio face à l’Olympique de Marseille le week-end dernier. Dans les colonnes du journal L’Equipe, l’ancien olympien a regretté qu’on n’ait cependant pas été plus patient avec lui alors qu’il oeuvrait sous le maillot phocéen. « On ne me pardonnait rien. Dans ces cas-là, tu joues avec le frein à main. À Marseille, tout est amplifié. Tu peux faire dix bons matches, si tu fais une erreur au onzième, on dit que tu en as raté onze. À titre individuel, je savais aussi que je n’exprimais pas mon potentiel. À Marseille, il faut tous les ans un bouc émissaire. Je ne l’ai pas été tout de suite après ça, il y avait encore Djibril Cissé. Mais la dernière année, ç’a été moi et Brandao« .
Aujourd’hui, c’est au tour Jérémy Morel et dans une moindre mesure Jordan Ayew. Il est certain que dans ces conditions il est difficile d’exprimé au mieux son potentiel. Pour autant, la pression peut aussi galvaniser les joueurs qui y sont préparés. Arrivé en provenance du SM Caen, Zubar n’était peut-être pas assez mature mentalement pour affronter les exigences du très haut niveau.
