Malgré les griefs éventuels, il est difficile de ne pas souligner le bon travail des dirigeants, compte tenu du contexte dans lequel s’est opéré le recrutement estival 2012. José Anigo a ainsi confié sa satisfaction à La Provence : « nous sommes partis avec à peu près 40 millions de moins dans les caisses, un effectif qu’il a fallu alléger de certains gros salaires, mais en même temps, dès le départ, on a senti une unité forte. (…) C’est ce qui fait que nous sommes deuxièmes aujourd’hui. Chaque fois qu’il a fallu se serrer les coudes, dans tous les départements du club, tous, marketing, médias… Sincèrement, même les joueurs ont ressenti cette unité. »
Il s’agit désormais de poursuivre la reconstruction et de se projeter sur la saison à venir. Compte tenu de l’arrivée de nouveaux concurrents et de la fatigue qu’impliquera fatalement la participation à la Ligue des Champions, l’objectif de conserver la place sur le podium de Ligue 1 ne sera pas gagné d’avance.