Si Basile Boli et d’autres anciens ne le portent pas dans leur coeur, José Anigo a assuré être toujours là la saison prochaine. Son expérience parle pour lui. C’est tout du moins ce qu’il essaye de nous faire faire. « Comme entraîneur, j’ai amené l’équipe jusqu’en finale de la Coupe de l’UEFA (2004). Après, j’ai basculé comme directeur sportif. C’était il y a neuf ans. Nous avons été neuf fois en Coupe d’Europe, dont six fois en C1. Je suis également un petit peu impliqué dans le titre de champion (2010), les trois Coupes de la Ligue et les deux finales de Coupe de France. (…) Moi, je crois qu’un président, devant un tel bilan, il est heureux du travail de son directeur sportif. Voilà pourquoi je dure. »
Le directeur sportif de l’OM oublie de dire que l’OM n’a pas le budget de Sedan et que donc bien évidemment il est logique de voir le club phocéen chaque saison en Coupe d’Europe. Les titres ne se gagnant pas seul ou par le pouvoir magique d’un seul homme (la France aime les hommes providentiels, les sauveurs mais la réalité est que la réussite d’un club est un travail collectif), Anigo estime avoir une part de responsabilité dans les titres acquis. Il a sans doute raison. Cependant il faudrait aussi qu’il recense tous ses échecs pour que son bilan soit complet.
