Le président phocéen a notamment évoqué le changement de politique mis en oeuvre au sein du club depuis sa prise de fonction : « l’OM s’est mis dans un nouveau business model qui est beaucoup plus en phase avec la société comme avec les réalités économiques du monde du foot. Mais j’essaie de compenser nos moyens financiers inférieurs à ceux de nos concurrents par une agrégation de talents, d’expertises, de compétences. » Il revendique en tout cas une singularité par rapport à ses prédécesseurs : « j’ai une vision moins tape-à-l’oeil, moins flamboyante. Mais le projet sportif qu’on veut mettre en place est cohérent à l’échelle d’un club qui a le 20ème budget européen. » RLD rêvait d’un Bayern du sud. Comme l’a révélé Elie Baup lors d’une conférence de presse récente, l’encadrement actuel semble prendre le Borussia Dortmund comme modèle.
En 2012-2013, les dirigeants marseillais ont brillamment atteint leurs objectifs. Néanmoins, il ne s’agit maintenant pas de s’enflammer. Comme le montre la situation actuelle du LOSC, la participation pour la Ligue des Champions amène une débauche d’énergie supplémentaire qu’il est toujours difficile d’anticiper.