Malgré une semaine chargée à Rennes, qui a vu Pierre Dréossi quitter ses fonctions remplacé par Frédéric de Saint-Sernin au poste de président-directeur général du Stade Rennais, les dossiers en cours n’ont pas été négligés pour autant. Décidés à ne pas céder aux avances de l’OM concernant Romain Alessandrini, les dirigeants bretons ont laissé entendre ces derniers jours que leur joueur serait disponible à la vente… dans un an. Mais l’ex-Clermontois ne l’entendrait pas de cette oreille et est sorti hier de son silence pour exprimer publiquement son désir de rallier la cité phocéenne, ce qui pourrait déboucher sur un bras de fer entre le joueur et son club. Une situation complexe que José Anigo estime difficilement maîtrisable pour la formation rennaise. « Il est natif d’ici, il a joué ici, il a la volonté de revenir dans son club de coeur. Est-ce que nous tomberons d’accord avec Rennes ? Je ne sais pas mais lui a la volonté de venir. La porte est fermée pour le moment mais est-ce que quand un joueur veut partir, son club peut le retenir ? Chez nous, on n’y arrive pas ! Quand un joueur veut partir ça ne sert à rien de le retenir. »
A présent en position d’attente, le staff olympien sait que le temps joue en sa faveur maintenant que le joueur s’est exprimé sur le sujet. Outre son attachement pour la formation provençale, Romain Alessandrini est conscient que l’OM est l’opportunité à saisir pour espérer disputer la Coupe du Monde au Brésil après six mois de haut vol en Ligue 1 et une grave blessure au genou. L’histoire paraît donc loin d’en rester là, néanmoins, l’état major breton reste toujours le principal décideur dans cette affaire.