Le journaliste de RMC s’en est violemment pris hier aux dirigeants phocéens (propos rapportés par FootballClubdeMarseille.fr) : « comme l’OM n’a pas les bons réseaux et que le club bosse toujours avec les mêmes agents ils sont obligés de se tourner vers le marché français. Il dissimulent leur incompétence et l’incohérence de leur recrutement derrière une belle opération de com’ en disant: « nous nous sommes le club qui recrutons français car le PSG et Monaco peuvent faire autrement ». » Il considère que le cas Alessandrini est symptomatique des limites de la cellule de recrutement olympienne : « l’OM se positionne sur Alessandrini en mettant 6 millions d’euros alors qu’ils auraient pu l’avoir quasiment gratuitement la saison dernière (il a été recruté 2,5 millions d’euros par Rennes, ndrl). C’est un peu ridicule car l’an passé ils ne l’ont pas voulu. » D’après-lui, la conjoncture actuelle voudrait que l’on se serve à l’étranger : « le joueur français est super cher, en salaire et en transfert, par rapport à ce qu’il vaut. S’ils pouvaient faire autrement ils le feraient mails ne sont pas capable de faire autrement. »
Depuis quelques années, Daniel Riolo cultive l’art du contre-pied systématique et on se demande bien qui, finalement, réalise son opération de communication. Néanmoins, compte tenu des tarifs pratiqués en Ligue 1, une prospection accrue en dehors de l’Hexagone ne serait pas du luxe.