Romao : « m’imposer par le travail »

Depuis une petite semaine, Alaixys Romao s’affaire à retrouver la forme de compétition. La coupure, tant physique que mentale, a fait beaucoup de bien. Le milieu de terrain s’est confié à La Provence.

Sa venue, l’hiver dernier, avait étonné. Mais il faut avouer que les dirigeants phocéens avaient alors bien ciblés les lacunes de leur équipe. Alaixys Romao a été l’un des hommes forts de la seconde partie de saison, formant une paire très complémentaire avec Joey Barton ou Benoît Cheyrou. A l’orée d’un nouvelle exercice qui promet bien des challenges à relever, l’international togolais se livre au quotidien provençal. Il évoque notamment sa rapide acclimatation à l’OM : « je me suis intégré aisément parce qu’on me demandait de rester dans mon registre, tenir le même rôle, apporter mes qualités comme à Lorient. » Il entend faire au moins aussi bien cette saison : « j’attaque cette deuxième saison sans plus de certitudes, c’est à moi de m’imposer par le travail, pour progresser encore. »

Il souligne également le bon travail de tous les protagonistes de la Commanderie : « il y a un cycle à Marseille. De résultats, de stabilité, qui donne de la sérénité. Même staff, mêmes joueurs, mêmes dirigeants, c’est plus facile pour nous, on travaille dans la continuité. » Enfin, l’ancien Lorientais affiche ses ambitions alors qu’il s’apprête à découvrir la plus prestigieuse des compétitions de clubs : « l’OM, c’est un sommet. Mais il faut toujours essayer d’aller plus haut, sans rester sur ses acquis. La Ligue des champions, ce sera justement l’occasion de passer un palier, de prouver qu’on peut atteindre encore un niveau supérieur. »

S’il reste largement assez de temps pour commettre des erreurs d’ici la fin du mercato, les dirigeants ont pour le moment plutôt bien géré la période des mutations. Espérons qu’aucun gros bouleversement ne soit décidé d’ici début septembre afin qu’Elie Baup puisse s’appuyer sur les forces de la saison dernière, dont Alaixys Romao fait évidemment partie.

Un article lu 3940 fois