Si on connait son goût pour les sorties nocturnes, Souleymane Diawara a eu aussi une adolescence agitée. C’est ce qu’il a révélé aujourd’hui au quotidien sportif. « Je me prenais souvent la tête avec mon père parce que je ne faisais rien. Je traînais, je passais mon temps à dormir, à faire des bêtises, les gardes à vue, les bagarres… » Désormais dans le clan des privilégiés, le roc sénégalais entend donner du sens à sa vie et ne pas dormir sur ses lauriers. « J’ai des sociétés au Sénégal, de ramassage d’ordures et de transport de containers. Je serai peut-être le Louis Nicollin du Sénégal ! »
Le défenseur central de l’Olympique de Marseille aide aussi plusieurs associations comme ACF (Action contre la faim) et Graine 2 tournesols (une association qui s’occupe d’enfants malades). « Même si je me sens un peu inutile parce que je suis seulement joueur de foot » conclut Diawara. Une manière de redonner aux plus défavorisés un peu du bonheur (matériel) dont il a « hérité ».